Samedi 27 avril
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Voici un article que votre Maîtresse Mélusine vous recommande très vivement.
J'Ouvre quelque peu le cadre "impersonnel" à une vision plus réaliste et approprié à mes ressentis.
"Vus de loin, les échanges de pouvoir érotiques font peur et fascinent à la fois.
Et pour cause.
Car au delà des clichés et des préjugés tenaces, ces activités procurent à ceux et celles qui les
pratiquent dans les règles de l’art, des sensations puissantes et rares.
Nous considérons les échanges de pouvoir érotiques comme un art d’aimer, noble et oh combien
exigeant.
Le BDSM, un art d’aimer ?
Oui!
Le BDSM génère un ensemble d’émotions et de sensations qui transcendent notre humanité, qui
nous rapprochent de notre source animale. C’est une pulsion créatrice, une énergie
harnachée qui engendre le plaisir de donner, de mettre en place et d’honorer un cadre de vie à la fois contraignant et souple, où la sécurité, le respect et la confiance sont un sésame aux abandons les plus étonnants.
C’est la volonté clairement exprimée de se dépasser, de donner à l’autre les moyens et les
outils d’apprendre, d’évoluer, de se transformer… au delà de la simple question des
limites. On est assez proche ici de la définition de l’amour au sens strict du terme :-
)
Un mot sur les fameuses limites. Un seul.
On lit souvent que les gens font du BDSM parce qu’ils veulent repousser leurs limites. C’est un choix,
une façon de voir tout à fait respectable. Mais elle n’est pas la seule.
Car repousser ses limites, ça peut aller au delà des activités en tant que telle.
On peut s’adonner aux échanges de pouvoir érotiques également pour autre chose, je ne sais pas,
par exemple, pour apprendre l’humilité, le respect, le lâcher-prise, la confiance.
Et ces choses ne s’apprennent pas (nécessairement) en vertu du nombre de taloches
reçues ou du nombre de centimètres que l’on peut ouvrir un anus. "
Par Valmont, le 15 septembre 2005 dans le site cercleo.net